GO – Techniques suggérées pour l’étape 6

Liste des techniques suggérées pour l’étape 6

Il existe de nombreuses techniques qui peuvent être utilisées pour choisir des dimensions propices tout en abandonnant les dimensions non propices. La liste qui suit propose certaines de ces techniques; elle n’est en aucun cas complète et exhaustive. Elle doit être mise à jour au besoin, selon la situation, pour indiquer où vous en êtes dans votre pratique intrinsèque et le niveau de maîtrise de ces outils. De plus, elle peut être mise à jour au moyen de techniques établies ou novatrices que vous pourriez tirer d’autres méthodes.

Lorsque vous choisissez la technique GO, vous voudrez peut-être commencer par les dimensions de base comme Soma, Émotion, Pensée et Action, puis par Mécanismes, Mode intrinsèque et enfin Notion. Il s’agit d’une séquence utile qui va du plus simple au plus complexe. Veuillez toutefois noter que la séquence ne doit pas être immuable et rigide. Par la suite, vous pourrez commencer par n’importe quelle dimension et continuer dans n’importe quel ordre, selon la situation.

Consignes sur l’utilisation des techniques.

Une fois que vous avez choisi une ou plusieurs techniques, commencez votre apprentissage de leur mode d’utilisation pendant votre période hebdomadaire ou toute période de temps que vous réservez spécifiquement à cette fin. Par exemple, vous devrez peut-être les lire plus en détail dans des manuels d’autogestion ou regarder des vidéos de sources crédibles pour apprendre comment les utiliser. Lorsque vous savez comment utiliser ces techniques, exercez-vous avec elles pendant votre période quotidienne ou au cours la situation pour laquelle elles ont été sélectionnées ou à tout autre moment de votre choix.

Pour chacune des dimensions, nous prendrons en considération les techniques Choisir et Abandonner :

1. Soma

Voyons les techniques Choisir et Abandonner pour le Soma.

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Choisir.

Il est difficile de se sentir bien ou heureux lorsque notre santé physique n’est pas bonne. L’atteinte d’un minimum de bien-être physique est souvent une condition préalable au bien-être psychologique et à toute pratique qui améliore l’expérience du bonheur. Il peut donc être utile de commencer par définir ce que devrait être ce bien-être, ne serait-ce qu’en termes de bien-être physique, d’énergie et de vivacité. Essayez de définir le niveau minimal de santé physique que vous devez maintenir pour votre santé et votre bien-être en général et votre pratique en particulier. Ce niveau minimal pourrait alors être propice au bonheur dans n’importe quelle situation et étape de votre pratique.

Une façon de le faire est de créer un « état envisagé » de bien-être physique. Pour ce faire, rappelez-vous, envisagez ou imaginez un état de façon frappante – avec toutes les sensations physiques d’être bien reposé, d’avoir de l’énergie physique, de se sentir fort, agile et en forme, etc. Cet état envisagé peut alors devenir un état à choisir. Prenez le temps de le faire et inscrivez « l’état envisagé » dans le plus de détails possible à titre de rappel et d’objectif.

Une fois cela fait, l’atteinte de cet « état envisagé » propice dépend habituellement de l’utilisation du bon type et de la bonne quantité de mouvements, d’alimentation, de substances et de sommeil. Le procédé mnémonique MASS peut être utile ici, car il englobe le mouvement, l’alimentation, la substance et le sommeil.

Voici quelques conseils sur la façon de les envisager pour atteindre un état de bien-être physique.

  • Par mouvement, on entend comment et dans quelle mesure nous faisons bouger notre corps pour le rendre souple, fort et capable d’agir. Un état souhaité est habituellement atteint au moyen d’exercices réguliers, selon ce qui vous convient le mieux et qui est adapté à votre situation.
  • Par alimentation, on entend la quantité et le type d’aliments que nous mangeons. Il est important de maintenir un équilibre sain. Il existe de nombreuses directives et suggestions fondées sur des connaissances empiriques qui pourraient vous être utiles pour maintenir cet équilibre.
  • On entend par substance ce qui est consommé sous forme d’alcool, de caféine, de suppléments alimentaires, etc. Encore une fois, un juste équilibre entre le type et la quantité de substances est essentiel. Pour certaines personnes, toute quantité peut être préjudiciable; pour d’autres, des quantités modérées peuvent n’avoir aucune conséquence négative. Il vous appartient de déterminer l’équilibre qui vous convient. De plus, ce qui est généralement classé comme des drogues « illicites » de quelque type que ce soit n’offrirait généralement aucun avantage pour votre pratique et y serait probablement nuisible.
  • Sommeil. Nous négligeons souvent l’effet bénéfique d’un sommeil suffisant et de bonne qualité, de même que les effets délétères du manque de sommeil sur notre bien-être physique et psychologique. Un bon sommeil est essentiel pour tous, bien que le nombre minimal d’heures de sommeil requis puisse varier d’une personne à l’autre. Il vous appartient de déterminer la durée du sommeil qui vous convient et de vous assurer de l’obtenir.

Après avoir examiné ces quatre paramètres, revenez à votre « état envisagé » et dressez les grandes lignes d’un programme à l’appui de chacun des paramètres MASS. Assurez-vous qu’il est aussi simple et facile à réaliser que possible. Par exemple, il peut s’agir d’ajouter un programme d’exercice, de modifier un peu votre alimentation, de réduire votre consommation d’alcool ou de caféine et d’accroître vos heures de sommeil. Commencez par de petits changements, et allez-y lentement et avec constance.

Abandonner.

Au niveau somatique, abandonner va souvent de pair avec choisir de faire autre chose. Il s’agit, par exemple, d’échanger moins de sommeil contre plus de sommeil, être moins sédentaire contre bouger et faire de l’exercice, de passer d’une mauvaise alimentation à une alimentation saine, etc. Vous devez cesser de faire ce qui ne vous a pas aidé ou ce qui a miné votre bien-être physique. Toutefois, mettre uniquement l’accent sur les efforts pour ne pas faire quelque chose qui est contraire au bien-être ne fonctionne habituellement pas. Cela crée simplement un manque et met encore l’accent sur ce qui ne devrait pas être fait.

Il est plus efficace de se concentrer sur l’« état envisagé » et de faire davantage de choses pour le préserver. En faisant cela, vous faites moins de choses qui n’ont pas été propices à votre bien-être physique. En modération et de façon systématique, faites plus de choses souhaitables, tout en faisant de façon modérée et systématique moins de choses indésirables. Plus la technique est modérée, mieux c’est parce que vous êtes plus susceptible d’y adhérer et d’être efficace, même si les progrès prennent plus de temps. La modération combinée à l’engagement et à la constance est plus susceptible de mener au succès.

Comme il est expliqué à l’étape 3, la mauvaise alimentation, la consommation de substances ou même les habitudes d’activités physiques peuvent souvent servir de mécanismes de compensation aux expériences désagréables et aux conflits qui résultent de mécanismes d’opposition. Le fait de connaître et de comprendre les effets des mécanismes d’opposition et compensatoires et d’appliquer les corrections appropriées à toutes les dimensions touchées peut faciliter l’abandon des habitudes de compensation comme l’alimentation malsaine, la consommation de substances ou les habitudes d’exercices physiques.

2. Émotion

Voyons les techniques Choisir et Abandonner pour Émotion (Emotion).

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Choisir.

Comme dans le cas du soma, il suffit pour cette dimension de vivre au moins l’expérience de calme ou de joie à l’exercice d’attention de l’étape 1. Une fois cela fait, il y a plusieurs techniques que vous pourriez utiliser pour susciter l’émotion que vous avez envisagée comme étant propice au bonheur. Voici quelques-unes de ces techniques, parmi d’autres que vous pourriez trouver ailleurs que dans la présente méthode

  • Rappel. Se souvenir d’une situation, peu importe son type, pendant laquelle vous avez ressenti l’émotion envisagée. Par exemple, rappelez-vous un événement au cours duquel vous avez été joyeux, calme, heureux, etc. et intégrez cette émotion à la situation utilisée pour votre exercice.
  • Évocation. Il s’agit d’éveiller l’émotion pendant l’exercice avec une pièce de musique qui suscite cette émotion en vous. Vous pouvez le faire en écoutant de la musique ou en fredonnant silencieusement la musique. Une autre façon d’évoquer l’émotion est de regarder une image ou une peinture à laquelle cette émotion était précédemment associée.
  • Visualisation. Pour certains, créer une image dans son esprit peut susciter des émotions. L’image peut être d’une situation passée ou d’une figure abstraite qui évoque l’émotion imaginée. Il peut aussi être utile de dessiner l’image.
  • Affirmation. Cela consiste à répéter le mot qui décrit l’émotion au point de la rappeler ou de l’évoquer, par exemple, répéter « joie », « paix », « calme », etc.

Abandonner.

Souvent, le fait d’opter pour l’émotion propice envisagée et souhaitée est suffisant pour s’éloigner de l’émotion déterminée non propice et indésirable. Par contre, ce n’est pas toujours le cas. Il peut être difficile de s’éloigner d’une émotion non propice et indésirable. Par exemple, il peut être difficile de s’éloigner d’émotions comme la peur, la colère ou la tristesse, même si vous vous exercez à opter pour la joie, la paix, etc. Vous pourriez également avoir tendance à utiliser des mécanismes d’opposition pour atténuer ou neutraliser activement l’émotion indésirable non propice en l’ignorant, en la repoussant ou même en la combattant directement. Cette approche ne donne habituellement pas le résultat escompté. S’opposer à une émotion non propice jette souvent l’attention sur celle-ci et peut même la renforcer; elle n’entraîne pas son abandon. Dans ce cas, ces techniques peuvent être utiles :

  • Reconnaître, observer et comprendre. Il s’agit de soutenir l’émotion indésirable non propice en la laissant agir et en la reconnaissant. Ensuite, observez-la en regardant son passage et son flux sans s’y opposer ou la combattre. Enfin, il faut chercher à comprendre ses effets sur d’autres dimensions et, espérons-le, constater son déclin éventuel. Voyons par exemple la colère. Avec cette technique, il faut laisser la colère se manifester, examiner comment elle se déclenche et évolue en vous et observer ses effets sur vos pensées, votre corps, vos actions, etc., jusqu’à ce qu’elle s’épuise. Cette technique est comme se mettre dans la position d’un témoin neutre et reconnaître, observer et comprendre l’émotion indésirable de ce point de vue. Au fil du temps, cela peut aider à éviter d’attirer l’attention ou d’exercer une pression accrue sur l’émotion; cela permet de s’en détacher doucement et d’y renoncer. Évidemment, cette technique pourrait être inefficace ou même non souhaitable si l’émotion est trop forte ou trop douloureuse, ou si elle peut entraîner des actions ou des résultats indésirables. Dans de tels cas, s’opposer activement à l’émotion non propice devrait être la première étape et, une fois qu’elle perd de l’intensité, choisir l’émotion propice serait plus approprié.
  • Se souvenir, et se souvenir de choisir. Dans bien des cas, l’émotion non propice et non voulue peut servir de rappel pour choisir l’émotion propice et voulue et utiliser la technique choisie à cette fin. Par exemple, dès que vous ressentez de la colère, de la peur ou de la tristesse, vous pouvez utiliser cette technique pour vous exercer à vous rappeler, à affirmer, à visualiser, etc. afin de connaître le calme ou la joie. Tout cela doit être fait en douceur sans lutter contre l’émotion non propice.

3. Pensée

Voyons les techniques Choisir et Abandonner pour Pensée (Thought).

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Choisir.

L’objectif principal est de pouvoir faire preuve de logique et de rationalité, de perspective et d’objectivité, en se fondant sur des faits concernant soi-même, les autres et le monde en général. Souvent, les techniques permettant d’en arriver à cette capacité sont les capacités elles-mêmes. Par exemple, pour être capable de penser logiquement, il faut souvent s’exercer à être logique. Néanmoins, les techniques suivantes peuvent être utiles:

  • Recherche de faits. La pratique de la logique, de la rationalité, de la perspective et de l’objectivité est particulièrement utile et efficace lorsqu’elle porte sur des faits rigoureux concernant soi-même, les autres et le monde en général. Cependant, cette pratique à l’égard de renseignements manquants ou erronés est souvent limitée, inutile ou même nuisible. Par conséquent, une recherche de faits judicieuse est un outil essentiel pour maîtriser toute pratique et traiter toute situation d’une manière propice au bonheur. Vous devriez recueillir autant de faits que possible au sujet de vous-même, des autres, de situations particulières, du monde en général, etc. Nous avons déjà utilisé des outils pour effectuer la recherche de faits, par exemple en utilisant plusieurs dimensions pour se connaître, ou un grand nombre d’aspects, afin de connaître notre monde. Il faut souvent étendre la recherche de faits aux aspects particuliers d’une situation, que les faits concernent une personne, une chose, une question ou un problème. Il est essentiel de recueillir des renseignements aussi précis que possible et de les noter sans jugement ni conclusion hâtive. Une fois que vous estimez que la recherche de faits est suffisante, les renseignements recueillis peuvent être analysés et des conclusions peuvent en être tirées de façon plus fiable et d’une manière qui pourrait être propice au bonheur. La recherche de faits est particulièrement efficace lorsqu’elle est menée en ayant des émotions calmes et pacifiques.
  • Analyse. Il s’agit d’un processus par lequel des thèmes ou des sujets complexes sont divisés en plus petits fragments afin de mieux les comprendre. Cette technique est utilisée depuis l’antiquité. Elle est très utile pour apprendre à se connaître soi-même, à connaître les autres ou tout sujet ou situation, et pour en arriver à des conclusions aussi valables que possible. Les fragments peuvent être les éléments, les dimensions et les aspects suggérés pour la définition du bonheur et de la connaissance de soi et du monde, respectivement, dans cette pratique. Une fois que des renseignements solides et complets sont recueillis à partir de tous ces fragments, il est possible de brosser un tableau complet et utile. Comme la recherche de faits, l’analyse est plus utile lorsqu’elle est effectuée en ressentant des émotions calmes et sereines.
  • Objectivité. Pour y parvenir, il faut être en mesure d’aborder les faits et de les analyser de façon aussi impartiale que possible. Il existe de nombreuses méthodes qui remontent à l’antiquité et qui ont ensuite été utilisées et perfectionnées par de nombreuses écoles de philosophie et de psychologie. N’importe laquelle d’entre elles peut être utile pour apprendre la technique de l’analyse objective. La mise en œuvre de cette technique peut aller de pair avec l’abandon de biais, comme il est expliqué dans la section « Abandonner » ci-dessous.
  • Positivité. Il peut être utile d’examiner son style de pensée ou de résolution de problèmes pour déterminer s’il est optimiste, positif, encourageant, constructif et déterminé. Cela peut être confirmé par divers outils d’évaluation élaborés par les psychologues. Il existe des techniques qui peuvent être utiles pour développer ou améliorer la capacité de penser et de résoudre des problèmes avec plus de positivité, d’une manière plus propice au bonheur.
  • Imagerie. Il s’agit de la capacité de créer des images mentales de personnes, de choses, de lieux et de situations. Ces images peuvent être des représentations vivantes et quasi réelles de symboles, ou des images abstraites. Pour beaucoup de gens, les images peuvent jouer un rôle important, tout autant que les pensées et les mots, dans le raisonnement et la résolution de problèmes. Par conséquent, les images peuvent être utiles pour réfléchir aux situations et y donner suite d’une manière plus propice au bonheur. Il existe de nombreuses techniques pour développer la capacité d’une personne à produire des images ou à faire de la visualisation en dessinant des images sur papier et en les utilisant à diverses fins, comme l’analyse de situations ou la résolution de problèmes. L’acquisition de compétences en imagerie et en visualisation peut accroître votre capacité d’analyser et de résoudre des problèmes de façon plus objective.

Abandonner.

Comme on l’a vu plus haut, abandonner est pratiquement l’inverse de choisir. Cela signifie renoncer à ne pas procéder à une bonne recherche de faits, ne pas être capable ou négliger de faire une bonne analyse des faits, être partial et penser négativement. Cela signifie aussi abandonner l’imagerie qui empêche la résolution de problèmes ou de situations. Comme dans le cas de la dimension émotive, le fait d’opter pour une rigoureuse recherche de faits, une analyse et une résolution positive de problèmes suffit souvent pour s’éloigner de la pensée et des images indésirables. Pour abandonner plus précisément certains types de pensée qui ne sont pas propices au bonheur, certaines des techniques ci-dessous peuvent être utiles.

  • Repérer les biais. Il n’est pas toujours facile d’abandonner la pensée biaisée, puisque vous n’êtes pas forcément conscient des nombreux biais que vous avez, souvent inconsciemment. À cette fin, cette technique peut être utile pour se familiariser avec les biais en cherchant d’abord leur nom dans la liste intitulée « Mots pour les biais » en annexe et en consultant d’autres sources pour en apprendre davantage à leur sujet. Cela peut aider à déterminer les types de biais que vous entretenez, de façon systématique ou occasionnelle.
  • Reconnaître, observer et comprendre. Une fois les biais cernés, il devient plus facile d’en admettre la présence, d’observer leurs effets sur d’autres dimensions et de comprendre comment ils peuvent être non propices au bonheur. Cela peut faciliter leur abandon. Comme dans le cas de la dimension émotive, le simple fait de s’opposer à un raisonnement biaisé n’est peut-être pas très constructif parce qu’il ne fait qu’attirer l’attention sur le biais et le renforcer. Toutefois, reconnaître, observer et comprendre les biais et s’en éloigner doucement peut être une première étape plus efficace. Une fois que le raisonnement biaisé est moins fort, il pourrait être plus facile d’opter pour la pensée impartiale.
  • Se souvenir et réorienter. Une fois que vous êtes plus apte à pratiquer la pensée impartiale et que vous avez déterminé les types de biais que vous avez, vous pouvez utiliser la technique « se souvenir et réorienter » suggérée pour les émotions. Il s’agirait d’utiliser les occurrences spontanées du raisonnement biaisé comme rappel de l’utilité du raisonnement impartial afin de choisir de le faire immédiatement. Cela devrait se faire en douceur sans lutter contre la pensée biaisée.
  • Reformuler. Cette technique consiste en gros à établir un autre « cadre », c’est-à-dire une autre explication ou perspective à toute notion de soi, de situation, de personne et de choses, etc. Cela pourrait signifier, par exemple, les encadrer positivement plutôt que négativement ou adopter une perspective positive plutôt que négative. De nombreuses autres perspectives peuvent leur être appliquées, dont certaines, comme la gratitude ou la compassion, peuvent être en elles-mêmes propices au bonheur. Ces autres perspectives ou cadres propices au bonheur peuvent ensuite aider à choisir d’autres émotions, pensées, actions, etc. propices.

4. Comportement

Voyons les techniques Choisir et Abandonner pour Comportement (Doing).

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Choisir.

L’action se rapporte à notre conduite et à nos actions, comportements et discours. Selon ce que vous avez envisagé, la technique pourrait être aussi simple que s’habiller ou parler différemment, être plus ou moins actif, s’affirmer davantage ou être plus attentif, parler plus ou moins, être plus poli, courtois ou gentil, etc. L’objectif est d’envisager les types de comportements propices au bonheur, dans des détails assez précis selon la situation. Lorsque cela est fait, certaines techniques peuvent être utiles pour choisir et adopter le comportement que vous avez envisagé.

  • Modélisation. Il peut être plus facile de choisir un comportement envisagé lorsque vous pouvez l’observer chez d’autres personnes et l’imiter ou le copier d’une manière qui convient à votre personnalité. Pensez aux personnes qui se comportent d’une façon que vous trouvez inspirante. Ces personnes peuvent faire partie de votre vie, ou vous pouvez lire sur elles ou les voir dans divers médias. Ces gabarits de comportements peuvent être très utiles pour définir les comportements que vous choisiriez, pratiqueriez et adopteriez de façon appropriée dans la situation.
  • Envisager et visualiser. Il peut être utile d’envisager un comportement propice au bonheur dans une situation spécifique surtout si cela se fait en détail pour toutes les dimensions, en tenant compte de l’ensemble que cela pourrait être. L’utilisation de descriptions avec des mots ou des images frappantes peut être très efficace pour prévoir une situation ou réfléchir à une situation passée. Le comportement imaginé ou visualisé peut également être utilisé pour s’exercer avant de vivre une situation.
  • Allez-y progressivement et doucement. Certains comportements plus propices au bonheur sont caractérisés par le courage, l’affirmation de soi, la confiance, etc. Ces qualités peuvent être nécessaires dans des situations difficiles et conflictuelles. Toutefois, la peur et l’anxiété peuvent souvent empêcher l’adoption de ces comportements. Une façon d’abandonner ces peurs et ces anxiétés est de pratiquer l’adoption de ces comportements plus propices au bonheur de façon progressive et graduelle, dans des situations de la plus simple à la plus difficile. En vous exerçant ainsi progressivement, vous pourrez adopter relativement aisément ces comportements. Certaines méthodes mises au point par les psychologues, comme l’exposition progressive, peuvent être utilisées pour cette pratique.
  • Progression. Une fois que vous êtes à l’aise pour exprimer des comportements propices au bonheur dans certaines situations difficiles, vous pouvez continuer à essayer de le faire dans des situations de plus en plus difficiles. Cela s’apparente à l’acquisition d’une attitude de courage, d’affirmation de soi, de confiance, etc. pour rechercher et aborder des situations que vous auriez habituellement évitées. Au lieu d’éviter ces situations, vous serez peut-être en mesure d’affronter progressivement un nombre croissant d’entre elles en adoptant un comportement propice, tout cela en douceur, avec un rythme et une intensité graduels. Avec le temps, vous serez en mesure de pratiquer dans un nombre croissant de situations des comportements qui peuvent être plus propices au bonheur et qui peuvent nécessiter du courage, de l’assurance en soi, de la confiance, etc.

Abandonner.

À l’instar des dimensions du soma, le fait d’abandonner va souvent de pair avec l’option de faire autre chose. Il peut s’agir, par exemple, de s’habiller de façon appropriée plutôt que de façon inappropriée, de parler doucement plutôt qu’agressivement, etc. Mais cela signifie également de ne pas faire ce que vous savez clairement être non propice au bonheur dans une situation spécifique ou de façon générale. Parfois, la technique la plus simple et efficace est de faire moins de ce qui n’est pas bon. Il n’y a pas de solution magique autre que la constance, même à un rythme doux et progressif; il faut ne pas refaire ce que vous avez réalisé si cela n’est pas propice au bonheur. Il faut être mobilisé et discipliné pour ne pas poser et répéter des gestes qui ne sont pas propices au bonheur. Mais cela est réalisable, surtout lorsque vous faites ce qui est propice au bonheur.

5. Mécanisme

Voyons les techniques Choisir et Abandonner pour Mécanisme (Mechanism).

Transcription (.pdf, 154 Kb)4m 05s

Choisir.

Pour toute situation sur laquelle vous vous penchez, vous avez déjà envisagé les dimensions qui sont propices au bonheur et que vous voulez connaître parce qu’elles correspondent aux éléments de votre définition du bonheur. Ainsi, les principaux mécanismes pour choisir sont ceux qui appuient ces dimensions et qui aident à les mettre en pratique. Une façon simple de procéder consiste à choisir au moins un des mécanismes de soutien énumérés dans la liste de mots de l’annexe « Mécanismes de soutien » et à les utiliser pour la pratique.

Plusieurs mécanismes propices au bonheur valent toutefois la peine d’être soulignés. Ils sont très puissants et nous sont toujours disponibles :

  • Choisir. N’importe quand, n’importe où et pour n’importe quoi : nous avons toujours le choix de vivre ce qui est le plus propice au bonheur. Nous pouvons choisir de nous sentir, de penser et d’agir différemment, de nous voir et de nous percevoir différemment, d’être autonomes plutôt que dépendants des autres, etc. Les mécanismes de choix sont toujours à notre disposition et sont très puissants. Ils peuvent être utilisés pour faire le véritable choix, pour le déclarer, « je choisis de penser ou de ressentir ainsi… », pour affirmer le choix, pour le visualiser, etc.
  • Décider. Le mécanisme de décision est lié au choix. Tout comme nous avons la capacité de choisir, nous avons toujours la capacité de décider pour ou contre quelque chose. Ce pouvoir est en nous. Nous pouvons décider de nous sentir, de penser et d’agir d’une manière propice au bonheur. En même temps, nous pouvons décider d’éviter de ressentir, de penser ou d’agir d’une manière qui ne favorise pas le bonheur. Encore une fois, la décision peut être utilisée en déclarant : « Je décide de penser ou de me sentir ou de me comporter de cette façon. »
  • Ancrer. Ce mécanisme représente l’action de gagner de la stabilité ou de la confiance en retenant, en ancrant en soi les émotions, la pensée, les notions, les attributs ou l’éthique propices au bonheur. Vous pouvez, par exemple, vous ancrer dans le calme, la rationalité ou tout autre principe ou objectif en vous-même, dans toute situation, peu importe qu’elle soit incertaine ou conflictuelle. De cette façon, vous appliquerez le mode intrinsèque et entretiendrez un lien avec vous-même et avec votre définition du bonheur afin de faciliter la stabilité et la constance dans les situations.

Abandonner.

Pour abandonner un mécanisme d’opposition à vos attributs, à votre éthique, à vos valeurs ou à toute expérience qui pourrait ne pas être propice au bonheur, il faut d’abord le désigner. La liste des « mécanismes d’opposition » fournie en annexe pourrait vous être utile pour reconnaître le ou les mécanismes que vous utilisez et pour en apprendre davantage à leur sujet. Une fois cela fait, vous pourrez choisir un mécanisme de soutien, dans un processus aussi doux que possible. Voici quelques mécanismes qui pourraient être utiles.

  • Corriger. Il est parfois difficile de réaliser et d’admettre que nous avons choisi de nous sentir, de penser ou d’agir à tort, ou que nous avons choisi des buts et une éthique qui ne sont pas propices au bonheur ou qui sont opposés à nos attributs. Il est donc utile de considérer ces choix erronés ou le recours à des mécanismes d’opposition comme des erreurs ou des fautes qui peuvent généralement être corrigées. Ainsi, la correction, qui consiste simplement à rectifier, est souvent un mécanisme très utile. Les erreurs sont fréquentes et peuvent être corrigées en douceur.
  • Pardonner. Parfois, le mauvais choix d’émotions, de pensées, d’actions, de buts ou d’éthique, ou l’opposition à nos attributs, etc., peut entraîner de la colère, de la honte, du ressentiment, de la culpabilité et même l’attente d’une punition. Il peut donc être utile d’apprendre la pratique du pardon, qui peut être considérée comme une correction pour avoir commis une erreur, mais avec l’avantage supplémentaire de laisser tomber la colère, la honte, le ressentiment, la culpabilité et l’attente de punition. On se peut se pardonner à soi-même d’avoir pris une mauvaise décision à notre égard. Le pardon peut également être vu comme une redéfinition du mauvais choix, même si cela entraîne de fortes conséquences psychologiques, comme une erreur à corriger plutôt que d’être punie. Dans ce cas-ci, le pardon est une correction, qui s’accompagne de l’abandon des émotions découlant du fait d’avoir pris un le mauvais choix à notre égard.

L’abandon de l’utilisation d’un ou de plusieurs mécanismes d’opposition ou de compensation est souvent plus efficace lorsqu’on le fait en même temps que le recours à un mécanisme de soutien. Il est plus efficace d’abandonner doucement les mécanismes d’opposition lorsque vous optez pour des mécanismes de soutien. Par exemple, vous pourriez décider de ne pas réagir sous le coup de la colère suscitée par le malaise que vous éprouvez parce que vous n’avez pas acquis confiance en vous. Cela peut être positif en soi, mais envisagez à quel point il serait plus puissant non seulement d’abandonner le comportement de colère, mais aussi de choisir simultanément d’être confiant et fort.

6. Intrinsèque

Mode intrinsèque. Ces techniques sont assez simples. Elles consistent à se souvenir d’apporter à une situation des éléments PEACE ou des dimensions MINDSET envisagés comme étant propices au bonheur. Cette technique consiste à être en mode interne-externe, plutôt qu’externe-interne. Plus précisément, cela signifie agir dans une situation plutôt que d’y réagir. Cela veut dire intégrer des expériences propices à une situation plutôt que de chercher de telles expériences dans la situation. À cette fin, il existe des techniques utiles pour choisir et abandonner.

Voyons les techniques Choisir et Abandonner pour Intrinsèque (Intrinsicness).

Transcription (.pdf, 153Kb)4m 28s

Choisir.

Être en mode intrinsèque (interne-externe) signifie intégrer à une situation des ressources internes. Par conséquent, vous devez d’abord vous rappeler ce que vous pouvez apporter à la situation, c’est-à-dire vos éléments PEACE et toute dimension susceptible d’être propice au bonheur. Les questions suivantes peuvent être utiles à cette fin.

  • « Lequel de mes éléments PEACE vais-je intégrer à cette situation? » Vous devriez être en mesure de répondre à cette question en général ou, au besoin, d’y répondre élément par élément. Par exemple, « J’intègre quels attributs de moi à cette situation? », « J’intègre quelles valeurs éthiques à cette situation? », « J’intègre quels buts à cette situation? » ou
  • « J’intègre quelles dimensions à cette situation? » Vous devriez être en mesure de répondre à cette question de façon générale ou, si nécessaire, d’y répondre une dimension à la fois. Par exemple, « J’intègre quelle émotion à cette situation? », « J’intègre quelles pensées à cette situation? » ou « J’intègre quelles actions à cette situation? »

Abandonner.

En mode extrinsèque (extérieur-intérieur), on s’attend à tirer des expériences de bonheur d’une situation plutôt que de soi-même.  En abandonnant ce mode, certaines questions peuvent être utiles :

  • « Mon bonheur peut-il vraiment provenir de cette situation? » ou plus précisément, élément par élément, « Est-ce que mes attributs, mon éthique, mes buts, etc., proviennent de cette situation ou de moi? »
  • De même, vous pouvez vous demander : « Est-ce que mes émotions de joie ou de paix, mes bonnes pensées, mes bonnes actions, etc. viennent de moi ou de cette situation? »
  • Vous pouvez également vous demander « D’où vient le contrôle sur mes attributs, mon éthique, mes buts, etc. ou sur mes émotions, mes pensées, mes actions, etc.? « Est-ce que ça vient de moi ou de la situation? »
  • Répondre à ces questions pourrait vous aider à réaliser le désavantage ou même l’erreur d’être en mode extrinsèque et vous amener à y renoncer.

7. Notion

Comme il a été défini précédemment, une notion est un concept ou une croyance sur nous-mêmes ou sur notre monde. C’est une représentation de notre personne ou du monde, qui influence notre façon de vivre, situation par situation. Il se peut que nous soyons conscients de nos notions et que nous menions consciemment notre vie en fonction d’elles. Il se peut également que nous ne les connaissions pas, ce qui est fréquent, et que nous soyons inconsciemment dirigés par elles. Vous avez appris à l’étape 3 comment formuler des notions en rédigeant des phrases à votre sujet qui peuvent commencer par : « Je suis… », « Je n’ai… », « Je ne suis pas… », « Je serai… lorsque », ou des phrases à propos d’autres personnes qui peuvent commencer par : « Il/Elle est… », « Il/Elle n’est pas… » ou d’autres phrases à propos de choses, de lieux, etc. qui peuvent commencer par : « C’est… », « Ce n’est pas… », etc. Vous avez également appris à l’étape 5 comment utiliser cette approche pour déterminer vos notions qui ne sont pas propices au bonheur ou pour envisager des notions que vous pourriez avoir qui seraient propices au bonheur. Une fois que vous avez envisagé une notion propice au bonheur pour une situation donnée, il existe des techniques qui peuvent être utiles pour choisir cette notion. Inversement, certaines techniques peuvent être utiles pour abandonner des notions qui ne sont pas propices au bonheur. Ces techniques sont décrites ci-dessous.

Voyons les techniques Choisir et Abandonner pour Notion.

Transcription (.pdf, 151 Kb)5m 13s

Choisir.

Une notion que vous avez envisagée à votre sujet, sur d’autres personnes ou sur le monde en général peut être choisie avec plusieurs techniques, comme celles-ci.

  • Se rappeler. Vous avez peut-être envisagé une notion qui serait propice à vivre le bonheur dans des situations particulières. Toutefois, la notion peut souvent être mise de côté ou tout simplement oubliée. Dans de tels cas, une technique qui peut être utile consiste à concevoir des aides qui peuvent vous aider à garder en tête la notion. Il peut s’agir d’écrire la notion et d’y revenir lorsque vous pensez l’avoir oubliée, ou de programmer un appareil électronique pour vous rappeler périodiquement la notion ou une variante de celle-ci. Cela donne de la présence à la notion, ce qui peut s’avérer utile.
  • Affirmer. Il s’agit de répéter la notion sur un ton affirmatif, comme une déclaration d’engagement à la vivre dans la situation pertinente. Cela peut se faire pendant la situation, en silence, ou avant de vivre la situation, en silence ou à voix haute, lorsque c’est pertinent. Cela donne à la notion non seulement une présence, mais aussi de la force à un moment où elle peut être utile.
  • Visualiser. Pour certaines personnes, avoir une image mentale de la notion peut lui donner plus de présence et de force. Vous pouvez le faire en en dessinant une image sur papier ou sur tout autre support valable, ou encore créer cette image dans votre esprit. Tout comme une phrase, l’image peut être utilisée comme aide pour se souvenir et affirmer la notion.
  • Mettre en œuvre. Une technique puissante pour faire l’expérience d’une notion consiste à l’adopter ou à la mettre en pratique dans des situations particulières. À partir de la notion définie sous forme de phrase ou d’image, on peut adopter des comportements qui donneraient vie à la notion. La notion peut être adoptée avec toutes les caractéristiques de la dimension « action », c’est-à-dire la façon dont vous vous habillez, parlez, bougez et interagissez avec les autres. En fin de compte, cela donne à la notion de la présence, de la force et de la réalité. La mise en œuvre peut se faire sous forme de répétition, avant une situation, et éventuellement dans la situation elle-même.

Abandonner.

Les notions que vous avez démontrées comme étant non propices au bonheur dans une situation donnée peuvent être plus facilement abandonnées en utilisant des techniques comme celles-ci.

  • Reconnaître, observer et comprendre. Il s’agit d’appuyer la notion non propice en acceptant sa présence, en la reconnaissant, puis en observant son déroulement et son action, sans s’y opposer ou lutter contre elle. Enfin, il faut comprendre ses effets sur d’autres dimensions et permettre qu’elle s’atténue éventuellement. C’est la même technique que celle décrite pour les émotions et les pensées non propices.
  • Reformuler. Les notions qui ne sont pas propices au bonheur ne sont souvent que des représentations incorrectes et inappropriées de nous-mêmes, des autres ou des choses et des lieux. Une façon de les abandonner consiste à les redéfinir ou à les reformuler et, par conséquent, à les corriger. Par exemple, « Je suis faible et impuissant… » peut devenir « Parfois, je suis faible et impuissant », puis « Parfois, je suis fort et débrouillard » ou « Parfois, je me sens faible et impuissant même si je peux me sentir fort et débrouillard ». Cette transformation peut aussi se faire avec des notions sur les autres ou sur le monde.
  • Se souvenir et réorienter. En ce qui concerne les émotions ou les pensées, dès qu’on est conscient d’adopter une notion non propice, on peut utiliser cette conscientisation comme un rappel de la notion propice envisagée qui peut être affirmée, visualisée et adoptée à la place.

Nous avons maintenant passé en revue certaines des techniques qui peuvent être utilisées à l’étape 6 pour choisir des éléments de PEACE ou des dimensions MINDSET propices au bonheur et abandonner ceux qui ne le sont pas. Au fur et à mesure que vous vous exercez à utiliser ces outils ainsi que les outils des cinq premières étapes, vous serez en mesure d’améliorer de plus en plus votre capacité de connaître le bonheur.

Au cours des prochaines semaines, choisissez des situations particulières auxquelles faire face, comme il a été décrit à l’étape 5, et utilisez les techniques à l’étape 6 pour choisir des éléments PEACE et des dimensions MINDSET propices et pour abandonner les dimensions non propices comme vous venez d’apprendre à le faire.

Comme pour les étapes 3 et 4, cela pourrait être fait pour une situation passée, présente ou future. Par exemple, vous vous souviendrez peut-être d’une situation que vous avez vécue et en ferez une évaluation rétroactive, où vous évaluez une situation actuelle, ou une situation que vous prévoyez vivre. La même règle de pratique peut s’appliquer, c’est-à-dire commencer par des situations simples, faciles à vivre, actuelles et fraîches à la mémoire. Par la suite, vous élargirez progressivement votre pratique à des situations plus éloignées dans le temps, moins fraîches à la mémoire et plus complexes et difficiles à vivre.

Une fois que vous aurez terminé, vous pourrez également réexaminer l’élément PEACE que vous avez appris à l’étape 2 pour y apporter certaines modifications. De même, vous pourriez utiliser l’outil WORLD pour passer en revue des aspects de situations que vous avez vécues ou que vous prévoyez vivre, et prendre des mesures pour les rendre plus propices au bonheur. En travaillant sur vous-même aux étapes 5 et 6, vous serez beaucoup mieux placé pour changer les choses autour de vous, dans votre monde et dans certaines situations. Cela peut se faire un rôle à la fois, le cas échéant.