MINDSET – M(echanism)

MINDSET (avec la lettre M surlignée)

Mécanisme (Mechanism)

Cette dimension est utile pour l’auto-observation et la connaissance de soi, mais elle n’est pas facile à comprendre au départ. Elle demeure difficile à comprendre malgré le fait que les écrits anciens et modernes dans la littérature, la philosophie et la religion fournissent plusieurs exemples de mécanismes, et malgré le fait que les mécanismes ont été longuement étudiés dans les domaines de la psychologie et du comportement humain. 

Une jeune femme à Montréal, qui fait du vélo par une journée ensoleillée

Instructions pour le gabarit

Fondamentalement, un mécanisme psychologique est ce que nous appliquons mentalement au soutien ou à l’opposition de qui nous sommes et de ce que nous sommes en tant que personne, définie par nos attributs. Un mécanisme est également ce que nous appliquons mentalement au soutien ou à l’opposition d’autres éléments (but, éthique, etc.) ou au soutien ou à l’opposition d’une autre dimension (émotion, pensée, etc.). C’est ce que nous faisons pour nous-mêmes psychologiquement qui peut soutenir ou contrer qui nous sommes et ce que nous vivons, ou pourrions vivre, à tout moment d’une situation. 

Visionnez le vidéoclip d’introduction Mécanisme (Mechanism).

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Gabarit 3a MINDSET

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Par exemple, à tout moment, nous pouvons soutenir ou contrer nos caractéristiques générales essentielles d’être un être humain, l’un de nos atouts particuliers, de nos buts ou valeurs, une expérience de joie ou d’optimisme, etc. Ce soutien ou cette opposition peut être bref et occasionnel ou long et persistant. Il peut aussi être conscient ou inconscient. Au final, nous vivons par tout ce que nous appuyons, et non par tout ce à quoi nous nous opposons. 

En résumé, les mécanismes constituent tout ce que nous faisons psychologiquement pour nous-mêmes et pour nos expériences. Cela peut sembler quelque peu abstrait et compliqué, mais avec l’étude et des exercices, cela peut devenir pratique et utile.

Examinons l’utilisation du gabarit 3 b, une étape à la fois.  

Gabarit 3b Mécanisme

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Instructions pour le gabarit

Commençons, pas à pas, en partant de la colonne de gauche.

Attribut général

Dans le gabarit, commencez par la colonne intitulée : « Élément, dimension, etc. » Choisissez ce que vous avez inscrit comme votre attribut général en tant qu’être humain (p. ex., complétude » « intégralité » ou « appartenance ») et inscrivez le mot à la section « Attribut général ». Allez ensuite à la case en bas à droite intitulée « Mécanismes de soutien » et écrivez les mécanismes que vous pourriez utiliser de la liste Mécanismes de soutien Il s’agit des expressions suivantes : Je me souviens, j’appuie, je conviens, je vois, j’accueille et je défends. Allez ensuite à la colonne de droite en bas intitulée « Confort—Harmonie » et décrivez l’expérience qui en découle lorsque vous utilisez ces mécanismes. Il pourrait s’agir de quelque chose comme : « Un sentiment de paix, de plénitude, d’optimisme, de légèreté, d’énergie, etc. m’envahit lorsque j’appuie l’attribut _____. »

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Atouts

Faites maintenant le même exercice avec ce que vous considérez comme l’un de vos atouts spécifiques, par exemple « bonté », « intelligence, » « expérience », etc. Inscrivez le mot à la section « Atout » de la colonne de gauche « Élément, dimension, etc. ». Encore une fois, allez à droite à la case en bas intitulée « Mécanismes de soutien » et écrivez les mécanismes que vous pourriez utiliser en choisissant dans la liste : Mécanismes de soutien Disons que ces mécanismes sont « Je crois, chéris, aime, apprécie et protège. » Allez à la colonne de droite en bas intitulée « Confort — Harmonie » et décrivez votre expérience lorsque vous croyez, chérissez, aimez, appréciez et protégez votre gentillesse, votre intelligence ou votre expérience. Il pourrait s’agir de quelque chose comme : « Je me sens gentil, serein, bien, généreux, content, etc. quand j’appuie ma gentillesse », « Je me sens adroit et intelligent, confiant et joyeux quand j’appuie mon intelligence », etc. (« appuyer » s’entend d’accepter, de reconnaître et de faire sien).

Visionnez le vidéoclip sur la façon de remplir le gabarit.

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Il s’agit d’un exemple d’application psychologique de mécanismes de soutien à des atouts qui vous sont propres. Faites le même exercice avec d’autres atouts et avec d’autres mécanismes de soutien. Prenez le temps d’observer le processus, étape par étape. 

 

Éthique

Statue de Baruch SpinozaEnsuite, faites le même exercice avec un principe ou une valeur éthique que vous possédez, par exemple « justice », « liberté » ou « service ». Inscrivez le mot à la section « Éthique » de la colonne de gauche, « Élément, dimension, etc. ». Encore une fois, allez à droite de la case au bas intitulée « Mécanismes de soutien » et inscrivez les mécanismes que vous pourriez utiliser en choisissant dans la liste Mécanismes de soutien. Disons qu’ils sont : « Je suis d’accord, j’affirme, approuve, préserve, respecte et protège. » Ensuite, allez à la colonne de droite en bas intitulée « Confort — Harmonie » et décrivez l’expérience lorsque vous êtes d’accord, affirmez, approuvez, préservez, respectez et protégez la justice. Il pourrait s’agir de quelque chose comme : « Je me sens bien, en sécurité, fort, protégé et plein d’espoir, etc. lorsque j’appuie la justice ou ____ »

Voilà un exemple d’application de mécanismes qui appuient psychologiquement une valeur éthique. Faites le même exercice avec d’autres principes ou valeurs éthiques que vous défendez et avec d’autres mécanismes de soutien. Prenez le temps d’observer le processus, étape par étape

Buts

mains courantes du temple à ShanghaiEnsuite, faites le même exercice avec un ou vos buts, par exemple « enseigner », « servir », « diriger », etc. Inscrivez le mot à la section « But » de la colonne de gauche « Élément, dimension, etc. ». Encore une fois, allez à la colonne du centre au bas du gabarit intitulée « Mécanismes de soutien » et écrivez les mécanismes que vous pourriez utiliser en choisissant dans la liste Mécanismes de soutien. Disons qu’ils sont, « je crois, chéris, apprécie, promeut et tient beaucoup à ». Ensuite, allez à la colonne de droite en bas intitulée « Confort — Harmonie » et décrivez l’expérience lorsque vous croyez, chérissez, appréciez, promouvez et tenez beaucoup à votre engagement en faveur de l’enseignement, du service ou de la direction. Il pourrait s’agir de quelque chose comme : « J’apprécie, je m’identifie à, je me sens lucide et sincère au sujet de l’enseignement, du service ou de la direction, etc. »

C’est un exemple d’application de mécanismes de soutien à un but. Faites le même exercice avec d’autres buts et objectifs que vous avez et avec d’autres mécanismes de soutien. Prenez le temps d’observer le processus, étape par étape. 

Émotions

Ensuite, faites le même exercice avec une émotion, par exemple, « sérénité », « calme » ou « joie ». Inscrivez le mot à la section « Émotion » dans la colonne de gauche « Élément, dimension, etc. ». Encore une fois, allez à droite de la case en bas intitulée : « Mécanismes de soutien » et inscrivez les mécanismes que vous pouvez utiliser en choisissant dans la liste : Mécanismes de soutien. Il peut s’agir d’expressions comme « j’admets, je crois, je pratique, je me réjouis, je me souviens, je maintiens et j’accueille ». Ensuite, allez à la colonne de droite en bas intitulée « Confort — Harmonie » et décrivez l’expérience lorsque vous admettez, croyez, pratiquez, vous réjouissez, vous souvenez, maintenez et accueillez. Il peut s’agir de quelque chose comme : « Je me sens serein, ancré, enthousiaste, stable, etc. lorsque j’appuie la sérénité, ou je me sens _____ lorsque j’appuie _____ ».

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C’est un exemple d’application de mécanismes qui soutiennent psychologiquement une émotion. Faites le même exercice avec d’autres émotions et avec d’autres mécanismes de soutien. Prenez le temps d’observer le processus, étape par étape. 

Pensée

Grand espace ouvert à l’Université de GênesEnsuite, faites le même exercice avec une pensée ou une idée, par exemple « cela est faisable ». Inscrivez les mots pertinents à la section « Pensée » de la colonne de gauche « Élément, dimension, etc. ». Encore une fois, allez à droite de la case en bas intitulée « Mécanismes de soutien » et écrivez les mécanismes que vous pourriez utiliser de la liste Mécanismes de soutien. Disons qu’ils sont « j’admets, crois, encourage ou reconnais. Ensuite, allez à la colonne de droite en bas intitulée « Confort — Harmonie » et décrivez l’expérience lorsque vous admettez, croyez, encouragez ou reconnaissez. Il pourrait s’agir de quelque chose comme : « Je me sens capable, enthousiaste, prêt et stimulé, etc. »

Voilà un exemple d’application de mécanismes de soutien à une pensée. Faites le même exercice avec d’autres pensées et avec d’autres mécanismes de soutien. Prenez le temps d’observer le processus, étape par étape. Répétez l’exercice avec une pensée sous forme d’image, d’une vision de quelque chose (certaines personnes réfléchissent mieux avec les images qu’avec les mots). .

Notion

Deux sculptures de têtes, l’une peinte en rouge et l’autre peinte en blancVous remarquerez la rubrique « Notion » dans la colonne de gauche « Élément, dimension etc. ». Vous serez en mesure d’utiliser la dimension « Notion » lorsque nous aurons abordé ce sujet. Jusqu’à présent, nous avons examiné l’expérience découlant de l’utilisation de mécanismes de soutien sur les éléments et les dimensions. Une fois que vous avez étudié et mis en pratique ce concept pour bien le comprendre, vous devrez passer à l’examen de l’expérience qui résulte de l’utilisation de mécanismes qui s’opposent aux éléments et aux dimensions. Encore une fois, utilisez le gabarit 3a. Il sera utile de faire les exercices de mécanismes d’opposition sur les mêmes éléments et dimensions que ceux des exercices de mécanismes de soutien. 

Procédons maintenant avec les mécanismes de « soutien et d’opposition », Let’s move on to the “Supporting and Opposing Mechanisms” dans la partie médiane du gabarit 3b.

Avec les attributs généraux (« complétude », etc.) inscrits dans la colonne « Élément, dimension, etc. » à la section « Attribut général », allez à droite de la case au milieu intitulée « Mécanismes d’opposition » et inscrivez les mécanismes que vous pouvez utiliser de la liste Mécanismes d’opposition.

Pour un effet maximal, choisissez des mécanismes extrêmes. Disons qu’ils sont : « J’interdis, je retire, je nie, j’élimine et je rejette tout ». 

Allez ensuite à la colonne de droite au milieu intitulée « Inconfort — Conflit » et décrivez l’expérience lorsque vous interdisez, coupez, niez, éliminez et rejetez tout. Il pourrait s’agir de quelque chose comme : « Je me sens incomplet, il me manque quelque chose, je suis tendu, vide, sombre, etc. ». Par exemple, vous pourriez croire en la justice, mais nier cette croyance dans la façon dont nous agissons avec les autres ou dont nous laissons les autres agir avec nous. 

Faites les mêmes exercices, un à la fois (de la même manière que pour l’application des mécanismes de soutien, mais maintenant avec les mécanismes d’opposition) pour, par exemple, l’atout de la gentillesse, le principe éthique de la justice, le but de l’enseignement, l’émotion de la sérénité et la pensée que quelque chose est faisable. Faites le même exercice avec d’autres éléments et dimensions et avec d’autres mécanismes d’opposition. Prenez le temps d’observer le processus, étape par étape. 

Une fois que vous avez bien saisi les mécanismes d’opposition et leurs effets, passez à la partie suivante, qui décrit les passages entre les types de mécanismes et les effets inter reliés de ces passages sur les expériences.

Mécanismes de soutien et d’opposition

Pour commencer, revenons aux mécanismes de soutien et à leur effet sur l’expérience lorsqu’ils sont appliqués à un élément (p. ex. un attribut) ou à une dimension (p. ex. une émotion). Nous avons constaté que lorsqu’un mécanisme de soutien est appliqué à un élément ou à une dimension, il en résulte que l’élément ou la dimension est ressenti en tant que tel. Nous avons également constaté qu’il n’y a pas d’opposition ou de conflit avec l’élément ou la dimension et que, dans l’ensemble, il découle du confort et de l’harmonie de l’expérience. Cela peut être illustré comme suit : 

Élément/Dimension X (flèche droite) Mécanismes / Soutien (flèche droite) Expérience / X se fait sentir. Confort/harmonie

Passez en revue cette figure avec un élément (comme un attribut) ou une dimension (comme une émotion) jusqu’à ce que vous compreniez l’effet de l’utilisation de mécanismes de soutien. Veuillez également noter qu’en plus de l’élément ou de la dimension ressenti, l’expérience globale devrait être agréable et propice au bonheur. Lorsque vous estimez avoir compris l’effet des mécanismes de soutien, passez à la section suivante. 

Faisons de même avec les mécanismes d’opposition. Nous avons constaté que lorsqu’un mécanisme d’opposition est appliqué à un élément ou à une dimension, il en résulte que l’élément ou la dimension n’est pas ressenti. En raison de l’opposition à l’élément ou à la dimension, l’expérience globale est celle d’un manque d’harmonie ou d’un inconfort. Cela peut être illustré comme suit : 

Élément/Dimension X (flèche droite) Mécanismes / Opposition (flèche droite) Expérience / X n’est pas ressenti. Inconfort/conflit

Passez en revue cette figure jusqu’à ce que vous compreniez bien l’effet de l’utilisation de mécanismes opposés. Portez attention à la façon dont, outre l’élément ou la dimension qui n’est pas ressenti, l’expérience globale vécue lorsqu’un mécanisme d’opposition est utilisé devient désagréable et non propice au bonheur. Lorsque vous estimez avoir compris l’effet des mécanismes d’opposition, passez à la section suivante. 

Commençons maintenant notre exercice par l’expérience qui découle de l’application d’un mécanisme d’opposition 

Nous avons constaté que l’expérience se caractérise par l’absence de ressenti de l’élément ou de la dimension, ainsi que par l’inconfort et le conflit. Ces expériences sont très désagréables et même douloureuses parce qu’elles ne sont pas propices au bonheur. 

Ce ne sont pas des expériences que nous voulons, ou que nous pouvons vivre très longtemps ou trop souvent. La question qui se pose alors est la suivante : comment devons-nous composer avec ces expériences ou que faisons-nous avec elles? Une solution consiste à utiliser un mécanisme de soutien plutôt que des mécanismes d’opposition et à faire l’expérience de l’effet agréable des mécanismes de soutien, comme illustré ici : 

Première section : Élément/Dimension X (flèche droite) Mécanismes / Opposition (flèche droite) Expérience / X n’est pas ressenti. Inconfort/conflit. (flèche vers le bas) Deuxième section : Élément/Dimension X (flèche droite) Mécanismes / Soutien (flèche droite) Expérience / X se fait sentir. Confort/harmonie

Pour tirer profit de cette solution efficace, vous devrez expérimenter et réfléchir à ce passage des mécanismes d’opposition à ceux de soutien. Toutefois, ce passage exige une connaissance de soi, des mécanismes et de leurs effets. Elle exige une introspection et un auto-examen, ainsi qu’une détermination et un effort considérables. En outre, il arrive très souvent que l’utilisation de mécanismes d’opposition se fasse inconsciemment, comme nous le verrons plus tard. En fait, il est chassé de notre conscience et n’est donc pas accessible pour être rectifié. Prenez le temps de réfléchir à cet enjeu. 

La question demeure donc : comment pouvons-nous composer avec les expériences désagréables et même douloureuses découlant de l’application de mécanismes d’opposition, ou que faisons-nous avec ces expériences? Très souvent, nous tentons d’obtenir un soulagement, de nous adapter ou de compenser en appliquant des mécanismes supplémentaires. On peut définir cela comme des mécanismes « d’adaptation » ou de « compensation ». Ce processus est illustré ci-dessous: 

Première section : Élément/Dimension X (flèche droite) Mécanismes / Compensation (flèche droite) Expérience / Rechercher d’un soulagement - Conflit masqué (Signe plus) Deuxième section: Élément / Dimension X (flèche droite) Mécanismes / Opposition (flèche droite) Expérience / X n’est pas ressenti. Inconfort/conflit

Il est à noter que l’ajout de mécanismes de compensation n’élimine pas l’expérience désagréable. Cette méthode ne supprime pas les mécanismes d’opposition, mais ajoute simplement d’autres mécanismes pour les compenser. Le désagrément et le conflit sont toujours là, mais ils sont atténués, dissimulés ou même inconscients. Seul le passage à des mécanismes de soutien pourrait vraiment mettre fin aux situations désagréables. Cela dit, les mécanismes de compensation apportent un certain soulagement et constituent un moyen de composer avec le désagrément et le conflit qui découlent de l’application de mécanismes d’opposition.

La meilleure façon de comprendre ce phénomène consiste à s’exercer et à vivre l’expérience de la dynamique de l’ajout de mécanismes de compensation aux mécanismes d’opposition.  

À cette fin, reprenons le gabarit 3 b. 

Gabarit 3b Mécanisme

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Répétez les exercices faits antérieurement avec des mécanismes d’opposition et ajoutez-y les mécanismes de compensation. Encore une fois, inscrivez un attribut général comme « Complétude », etc. dans la section « Attribut général » de la colonne « Élément, dimension, etc. ». Ensuite, allez à la droite de la case au milieu intitulée « Mécanismes d’opposition » et écrivez les mécanismes que vous pourriez utiliser en choisissant dans la liste Mécanismes d’opposition. Pour un effet maximal, choisissez les mécanismes les plus intenses. Disons qu’ils sont : « J’interdis, je coupe, je nie, j’élimine et je refuse tout. » Ensuite, allez à la colonne de droite au centre intitulée « Inconfort—Conflit » et décrivez votre expérience lorsque vous interdisez, coupez, niez, éliminez et refusez tout. Il pourrait s’agir de quelque chose comme : « Je me sens incomplet, il me manque quelque chose, je suis tendu, vide, sombre, etc. ».

Gardez en tête cette expérience et passez à la colonne du milieu en haut intitulée Mécanismes de compensation. À la section « Inconscient », choisissez certains mécanismes de la liste « Mécanismes de compensation » qui rendraient l’expérience désagréable et le conflit moins présents et moins accessibles à votre conscience. Disons qu’ils sont « Je neutralise, je nie, j’oublie, je réprime l’expérience désagréable » et qu’en conséquence, « je me sens incomplet, il me manque quelque chose, je suis tendu, vide, sombre, etc. » Notez l’effet à titre de nouvelle expérience dans la colonne de droite adjacente « Inconfort — Conflit compensé ». Il pourrait s’agir de quelque chose comme : « Je me sens incomplet, il me manque quelque chose, je suis tendu, vide, sombre, tiraillé, etc. ». Expérimentez ce processus, observez-le et réfléchissez-y.

Ensuite, en gardant à l’esprit l’expérience des mécanismes d’opposition, « je me sens incomplet, il me manque quelque chose, je suis tendu, vide, sombre, etc. », retournez au haut de la colonne du milieu intitulée « Mécanismes de compensation ». À la section « Physique », choisissez des mécanismes de la liste Mécanismes de compensation qui, en agissant sur votre corps, rendraient l’expérience désagréable et le conflit moins présents et moins accessibles à votre conscience. Cela pourrait être boire de l’alcool, trop manger ou faire de l’exercice de façon excessive, etc. Remarquez l’effet en tant que nouvelle expérience dans la colonne de droite adjacente intitulée « Inconfort — Conflit compensé ». Ce pourrait être : « Je me sens incomplet, il me manque quelque chose, je suis tendu, vide, sombre, etc.; je me sens tiraillé, mais j’engourdis l’expérience avec de la nourriture, de l’alcool ou de l’exercice. » Expérimentez ce processus, observez-le et réfléchissez-y.

Maintenant, toujours en gardant à l’esprit l’expérience des mécanismes d’opposition, « je me sens incomplet, il me manque quelque chose, je suis tendu, vide, sombre, etc. », retournez au haut de la colonne du milieu intitulée « Mécanismes de compensation ». À la section « Psychologique », choisissez des mécanismes de la liste Mécanismes de compensation qui, en transformant l’expérience désagréable psychologiquement, rendraient l’expérience et le conflit moins présents et moins accessibles à votre conscience. Ces mécanismes pourraient être les suivants : conditionner, faire de l’humour, prétendre, ritualiser, etc. Le conditionnement consiste à ajouter une condition à l’appui de ce qui était opposé. Par exemple, « Je ne me sens pas complet, mais je le serai lorsque je l’aurai prouvé à moi-même, lorsque je plais à quelqu’un, etc. » « Je ne me sens pas complet, mais je le serai quand je vais prétendre l’être », « Je ne me sens pas complet, mais je le serai lorsque j’aurai accompli tous ces rituels. » Autres exemples : « Je ne me sens pas en sécurité ou protégé, mais je le serai après avoir accompli ces rituels. » Inscrivez l’effet comme une nouvelle expérience dans la colonne de droite adjacente intitulée « Inconfort — Conflit compensé ». Ce pourrait être : « Je me sens incomplet, il me manque quelque chose, je suis tendu, vide, sombre et tiraillé, mais je transforme l’expérience en créant des conditions pour me sentir complet, en utilisant un humour excessif, en prétendant être complet, en utilisant des rituels pour soulager, etc. » Expérimentez ce processus, observez-le et réfléchissez-y.

rochers et eau, et image de l’île de Capri

Enfin, toujours en gardant à l’esprit les mécanismes d’opposition « Je me sens incomplet, il me manque quelque chose, je suis tendu, vide, sombre, etc. », retournez à la colonne du milieu en haut intitulée « Mécanismes de compensation ». À la section « Sur d’autres personnes », choisissez des mécanismes de la liste Mécanismes de compensation qui rendraient l’expérience désagréable et le conflit moins présents et moins accessibles à votre conscience en faisant référence à d’autres personnes. Cela peut se faire en admirant, en rabaissant, en blâmant, en comparant, en dépendant, en projetant, etc. Remarquez l’effet en tant que nouvelle expérience dans la colonne de droite adjacente intitulée « Inconfort — Conflit compensé ».

Cela pourrait être : « Je me sens incomplet, il me manque quelque chose, je suis tendu, vide, sombre et tiraillé, mais je transforme l’expérience en me comparant à d’autres, en admirant des personnes, en rabaissant ou blâmant des personnes, en dépendant de certains ou en projetant mes expériences sur d’autres personnes, etc. »  Expérimentez ce processus, observez-le et réfléchissez-y. 

Vous avez maintenant examiné et expérimenté le processus, qui commence par l’application d’un mécanisme d’opposition à un attribut et qui se poursuit par l’utilisation de mécanismes d’opposition et l’ajout d’un mécanisme de compensation. Comme vous l’avez fait précédemment, répétez maintenant les exercices avec les autres éléments et dimensions : « Gentillesse », « Justice », « Enseignement », « Joie » et « Réalisable », ainsi que tous les autres éléments et dimensions. 

Avant de passer à la dimension suivante, vous devez garder à l’esprit quelques points au sujet des mécanismes.  

  1. Tout d’abord, l’application d’un mécanisme, quel qu’il soit, est un processus interne mené dans notre tête, en nous-mêmes.
  2. Deuxièmement, que nous nous en rendions compte ou pas, ce processus est fait par nous et non par d’autres. Cependant, nous pouvons parfois nous faire croire, en jetant le blâme de l’utilisation d’un mécanisme d’opposition sur quelque chose extérieur à nous, que le problème est causé par d’autres, que le conflit provient de l’extérieur, et non de nous-mêmes. Parfois, les gens nous maltraitent; c’est un fait. Cependant, à d’autres moments, nous pouvons nous haïr nous-mêmes et projeter cette haine sur les gens qui nous aiment ou qui nous sont indifférents. Nous pouvons nous blesser et nous considérer comme une victime, tout en pensant que le préjudice et la victimisation proviennent d’autrui.
  3. De plus, nous avons la capacité d’utiliser des mécanismes d’une manière propice au bonheur et de passer d’un mécanisme d’opposition, ou de mécanismes d’opposition et de compensation à un mécanisme de soutien. Cette capacité demeure en nous.
  4. Enfin, parmi tous les mécanismes possibles qui peuvent être utilisés, il y en a quelques-uns qui sont très utiles et puissants, à savoir « choisir » et « décider » et toutes leurs variantes. Nous pouvons toujours choisir ou décider d’utiliser un mécanisme de soutien, ou de ne pas utiliser un mécanisme d’opposition ou des mécanismes d’opposition et de compensation, ou de passer de ces mécanismes à des mécanismes de soutien. Ce sujet sera abordé plus en détail à l’étape 6.

Visionnez le vidéoclip sur la façon de remplir le gabarit.

Transcription (.pdf, 156 Kb)2m 03s

Si le sujet des mécanismes vous semble clair et utile, passez à la dimension suivante.